Pipriac est une commune française appartenant à la région de Bretagne. Outre son excellent cadre de vie et ses habitants plus ou moins chaleureux, elle a de nombreux attraits. Faites-vous partie de ses habitants et désirez-vous connaître son histoire ? Ou voulez-vous en savoir plus sur cette commune pour éventuellement y passer vos prochaines vacances en famille ? Alors plus de souci à vous faire. Découvrez dans cet article toutes les évolutions, la toponymie, la description du blason de Pipriac et son patrimoine architectural. Sa situation géographique et sa démographie vous sont aussi dévoilées.
Évolution de Pipriac
Au commencement en l’an 834, Pipriac est reconnue comme une paroisse du doyenné de Lohéac. Elle était constituée de sa trêve Saint-Ganton ainsi que du territoire de Bruc-sur-Aff. Pipriac communauté était composé des prêtres, des nobles, des serfs sans oublier des colons. Vers l’an 882, les moines de Redon et certains Pipriatins entrent en conflit. Ce différend porte sur les limites de leurs deux paroisses : Langon et Pipriac. En effet, les moines de Redon possèdent la paroisse de Langon. Pour trouver un terrain d’entente, ils présentent l’affaire au comte de Vannes, Alain-le-Grand. Ce dernier dont l’autorité remplace celle des anciens mactierns se rend sur les lieux et écoute les différentes interventions. Il résout le problème pour le plus grand bien des Pipriatins.
Dans le livre d’heures du duc Jean II en 1294, il est indiqué que le territoire disputé par les deux paroisses dépend d’une part de la baronnie de Bossac et d’autre part du bailli de Ploërmel. Au couronnement ducal, les seigneurs portent sur eux un bâton du dais. Dans le bourg, on peut facilement observer la prison et l’auditoire sans oublier les ceps de la seigneurie de Bossac en Bruc. En 1719, notamment deux siècles après la guerre de la Ligue, la première école est créée. S’en suivent respectivement en 1803 et 1847 une école des garçons et une école des filles.
Aussi, la Providence fait installer en 1902 une école privée. À la date du 1er mars 1906, certains gendarmes se présentent pour l’inventaire de l’église ainsi que de l’État. Toutefois, ces derniers sont repoussés. Cet inventaire a quand même eu lieu le 4 mars, mais devant 50 gendarmes puis 3000 individus armés et une batterie d’artilleurs à cheval.
Lors du rattachement de la cité coriosolite, Pipriac devient un territoire breton. Jusqu’à la Révolution, elle dépendait de Saint-Malo, mais finit par être rattachée au département d’Ille-et-Vilaine.
Toponymie du nom Pipriac
Lorsque Pipriac est citée comme territoire paroissial, elle a été mentionnée comme « vicaria (vicaire ou substitut) » dans la donation d’Anauuoreth. Le nom porté est Prisperiaca. Quelle est son étymologie ? Quelles ont été ses transformations au fil des siècles ?
Son étymologie
Le nom Pipriac ou plutôt Prisperiaca se compose de trois éléments que sont : « pris », « per » et « iaca ou iac ». Le premier c’est-à-dire dire le breton « pris » provient de la variante de « pri » qui signifie boue, argile ou glaise. Ce terme est aussi apparenté au gallois « prydd » qui veut dire terre.
Le deuxième élément est le terme breton « per » ayant pour signification pierre. Ce mot est emprunté au latin « petra » ayant la même définition. Toutefois, « Pierre » peut être un substantif ou encore le nom propre d’un homme. En fait, pendant le haut moyen âge, un propriétaire de domaine portait ce nom.
Le dernier élément « iac » provient du suffixe gallois « iakon » et correspond au latin « iacum ». Il s’agit d’un suffixe de localisation : le lieu. Au sens général, Pipriac se traduit par « terre boueuse de la pierre » ou « terre boueuse de Pierre ».
Les transformations au fil des siècles
Outre le nom Prisperiaca, la commune de Pipriac a porté six différentes appellations. D’abord, il s’agit du nom Prispiriac porté à partir de l’an 834. Il y a eu ensuite le nom Prisbiriac porté à partir de l’an 883. Plus tard, à partir de 1107, le nom de Prispriac fut adopté. Environ deux siècles (en 1386) après le choix de cette appellation, elle a été changée en Pipriac puis Piperiac en 1713.
Respectivement en gallo et en breton, Pipriac se prononce « Piperia » et « Presperieg ».
Description du blason de la ville de Pipriac
Le blason de la ville de Pipriac a vu le jour suite à un jumelage avec la ville de Whitland au Royaume-Uni. Il est composé de trois parties ayant chacune une signification particulière.
La première partie ou partie supérieure correspond à un champ d’hermines sur un fond blanc. La deuxième partie ou partie centrale est représentée par un livre d’or ouvert sur un fond vert. Elle rappelle un natif de Pipriac vers 1414 du nom de Jean Brito. C’était l’un des précurseurs de la typographie sur le continent européen. La troisième partie ou partie inférieure est illustrée par des pavés. Elle fait référence au carrefour romain de Bouésac.
Le patrimoine architectural de Pipriac
Pipriac dispose d’un patrimoine architectural remarquable constitué de :
- L’église Saint-Nicolas de Pipriac ;
- Le manoir de Senac du 14e au 19e siècle ;
- L’ancien manoir du Tertre-Lambert du 17e siècle ;
- Le manoir de Fontenio du 17e siècle ;
- Le manoir du Fresches du 16e au 19e siècle ;
- La chapelle du Bois-Hulin du 14e au 19e siècle et
- L’ancienne chapelle Saint-Ganton.
L’église Saint-Nicolas date des années 1866-1890. Elle a été l’œuvre de deux brillants architectes que sont : Charles Langlois et Arthur Regnault. Le manoir de Senac comporte une tourelle ronde. Dans le temps, elle possédait une chapelle privée. Outre les familles Senac, ce manoir a été la propriété des familles Budes et Couriolles. L’ancien manoir du Tertre-Lambert disposait lui aussi d’une chapelle privée. Les prêtres de la paroisse Pouillé de Rennes la desservent tous les dimanches. Les familles le Moine, et de Callac y ont habité.
Quant au manoir de Fontenio, il a hébergé les familles Brunet seigneurs de La Cosnelaye ainsi que Rolland seigneurs de Rengervé. Le manoir du Fresches a majoritairement accueilli la famille Guillemois, mais aussi celles Leroy, Trélan et Roland. En ce qui concerne la chapelle du Bois-Hulin, ce sont les familles Boishulin, le Sage et de la Bourdonnaye qui en ont été les habitants. L’ancienne chapelle Saint-Ganton était en fait une église tribale, mais devenue par suite une église paroissiale.
À la découverte de l’actuel Pipriac
Située en région Bretagne précisément dans le département d’Ille-et-Vilaine, Pipriac est une commune de 48,65 km² de superficie conduisant à une densité de 75,5 habitants par kilomètres carrés. En fait, sa population est d’environ 3800 habitants. La commune de Pipriac peut notamment se localiser à 16 km au sud-est de la ville de Guer. Il s’agit de la plus grande ville à ses alentours. Mais ce sont les communes de Saint-Just, Lieuron et Saint-Ganton qui sont les plus proches de Pipriac. On la retrouve également non loin du parc naturel de Brière.
Pipriac fait partie, d’une part de l’intercommunalité de Redon Agglomération, et d’autre part de l’unité urbaine de Pipriac. C’est une commune qualifiée de type rural du fait de son appartenance aux communes peu ou très peu denses. Son maire actuel (pour le mandat 2020-2026) se nomme Franck PICHOT. On peut y compter deux principaux cours d’eau que sont le Ruisseau de la Combe et la rivière le Canut. Une récompense d’une arobase lui a été accordée en qualité de ville internet. Pour aider les jeunes, Pipriac dispose d’un programme appelé « Mission locale du pays de Redon et de Vilaine ». Ce dernier assure des fonctions d’accompagnement, d’information, d’accueil et d’orientation en faveur des jeunes. L’idée est de résoudre les problèmes liés à leur insertion professionnelle et sociale.
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